Dans un souci de respect envers mes camarades, l’ensemble du résumé sera rédigé en utilisant des pseudonymes pour conserver l’anonymat des mes coéquipiers.
Peu en jambe le weekend dernier, nous avions encaissé une sévère défaite. Une fessée qui nous avait obligé à nous remettre au travail dés le mardi suivant avec un entrainement plutôt sérieux. (Uniquement 15 minutes de foot…)
Nous préparons un match contre une équipe difficile à manœuvrer et qui nous a d’ailleurs éliminés en demi-finale de coupe de l’Isère quelques mois plus tôt.
Pour cette rencontre, notre coach Marien Nerot nous a convoqué à 18h45 avec le renfort d’un joueur du groupe -18 ( José Cimu) et un membre de l’équipe première (Alexei Crafonlt).
Quelques minutes avant l’heure du rendez vous, notre artificier vedette (Lucien Duvant) déclare forfait pour une raison plutôt obscure…
A cette nouvelle, les planches qui tapissent les murs du gymnase des Buclos ont poussé un « ouf » de soulagement…
Heureusement, Lilian Brouhin le remplace au pied levé, nous serons donc 12 sur la feuille de match.
Direction les vestiaires, pour un changement rapide et un début d’échauffement à l’heure…
Enfin presque, la personne qui a les maillots est en retard… Notre coach est très inquiet… Il s’agit de notre jet-setteur , Erick Rouvier , de retour de Monaco la veille. En raison de ses excès de champagne de la semaine, nous redoutons un oubli du sac.
Fausse alerte, le voila, certes en tenue de plage, mais avec les maillots.
L’échauffement est une formalité, le match peut commencer. Si les tribunes des Buclos étaient bien remplies le weekend précédent, cette fois-ci, l’affluence n’est pas énorme. Mais, le nombre ne fait pas l’ambiance, et on entend déjà retentir des « Ici, ici , c’est Meylan ! »
Le match débute par une phase d’observation où chaque défense est bien en place et les situations de shoot sont peu nombreuses. Nos mauvaises transmissions et nos échecs aux tirs permettent aux Grenoblois de se mettre en confiance et d’ouvrir la marque.
Joan Hermin , Oliver Cotin sont en echec aux tirs, et c’est bien le papy jet-setteur qui se met en évidence avec 3 réalisations dans le premier quart d’heure. Quelques beaux mouvements apparaissent de temps en temps comme ce beau Yago avec remise directe sur notre pivot Antonio Bombardo. Malheureusement il vendange le tir …dommage.
Notre nouvel recrue Alex Brethu débute sa saison. Plutôt nerveux, il n’a pas pu montrer ses qualités de shooteur avec des engagements trop rapides. Patience.
Le jeu meylanais est poussif , mais le match est lancé et le coté droit se met en route avec plusieurs réalisations de Alexei Crafonlt et Boris Nerdacié.
Terry Hockeyt livre quand à lui une bonne partie dans les buts et il nous permet de rester au contact.
Les jaunes et bleus atteignent la mi-temps sur le score de parité 13 à 13.
Cette première période ne nous a pas rassurés et nous n’avons pas encore retrouvé nos automatismes. Les démons de la défaite de la semaine précédente sont encore présents…
Malgré les consignes du coach, le retour des vestiaires n’est pas bien négocié.
La défense est un peu plus en place et Lilian Brouhin densifie le secteur central avec quelques belles neutralisations.
Nous récupérons des ballons… hélas, immédiatement gâchés par des relances hasardeuses comme celle Oliver Cotin directement dans les mains adverses.
Nous faisons des erreurs stupides. Notre jeune pivot John Miria , qui, emporter par son élan accroche le bras de l’ailier adverse et se fait exclure . Petite consolation, il prend la tête du championnat des deux minutes avec cette action.
Nous faisons des mauvais choix, passes au pivot sans préparation, tir contré en supériorité numérique, passes en touche…Il faut se reprendre.
Nous accusons un retard de 2 buts à un quart d’heure de la fin, mais nous ne paniquons pas.
Si c’est notre plus vieux joueur qui nous avait mis sur la voix en première mi-temps, c’est bien le plus jeune qui endosse ce rôle en seconde. José Cimu , qui officie normalement dans les buts des -18 fait des merveilles . Il détourne un penalty pour son entrée puis multiplie les arrêts.
Il faut maintenant être plus constant en attaque. La solution sera tactique. Nous décidons de jouer à deux pivots en faisant rentrer notre demi-centre systématiquement.
La défense adverse est mise en difficulté, et nous repassons devant dans les 10 dernières minutes grâce à des réalisations de Joan Hermin, Boris Nerdacié ou bien encore Alexei Crafonlt.
La victoire est acquise, la première de la saison et elle fait du bien. 26 à 24.
Fin du match, on se congratule, mais c’est déjà l’heure des calculs.
Il faut élire le totem du match qui aura la tache de rédiger l’article….
Malgré les tirs ratés, les passes en touche, les deux minutes foireuses, j’en passe et des meilleures….c’est bien un petit tir hors cage, à peine à hauteur de la troisième planche qui déterminera l’issu du vote.
Vivement le retour de Lucien Duvant
Lui au moins, il en fait plusieurs par match et au moins à la septième planche … à 100%.
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